333 lors de la présentation d'Eurotier
Des médias provenant de 13 pays se sont réunis à Francfort pour la présentation de l'édition 2024 d'Eurotier. La conférence de presse a été inaugurée par le Dr. Lothar Hövelmann, Directeur général de la DLG, sous le titre « Défis actuels et tendances de l'élevage dans le monde : la perspective des agriculteurs ».
La présentation a abordé les principales préoccupations du secteur : la guerre en Ukraine et le changement climatique, avec la volatilité qui en découle sur le marché des matières premières, le débat social sur l'agriculture, la pression législative, les maladies comme la PPA, ou encore la demande croissante en matière de durabilité. Il a souligné que la situation du secteur agro-élevage, en général, est meilleure que l’état d’esprit qui y règne, notamment dans le secteur porcin. Il a présenté des données du secteur, telles que l'évolution de la production mondiale de viande, où la croissance de la production de volaille se distingue par rapport aux autres espèces.
69 % des producteurs porcins ont répondu dans une enquête qu'ils prévoyaient des investissements au cours des 12 prochains mois. Les investissements se concentrent principalement sur trois grands domaines : le bien-être animal, la lutte contre la chaleur et la construction ou la digitalisation.
Ines Rathke, Project Manager d’EuroTier, a présenté les nouveautés du salon et a annoncé les lauréats du prix Innovation Award EnergyDecentral.
Ines Rathke, Project Manager d’EuroTier
Enfin, le , de l’Université Technique de Munich et Président de la Commission d'Innovation de la DLG EuroTier 2024, a parlé des innovations et tendances dans la production animale et a annoncé les lauréats du Prix de l'Innovation EuroTier et du Prix du Bien-être Animal.
Dr. Heinz Bernhardt, de l’Université Technique de Munich et Président de la Commission d'Innovation de la DLG EuroTier 2024
Il a souligné l'irruption de l'intelligence artificielle (IA), en mettant en avant le défi de l'avenir : déterminer ce qui est utile et ce qui ne l'est pas. En plus de l’IA, l'automatisation et l'intégration des robots suivent une tendance à la hausse, en raison de la pénurie de main-d'œuvre. Tant l'IA que la robotique nécessitent des données disponibles, structurées et de qualité, et cela sera le véritable défi. En ce qui concerne le bien-être animal, il a mis en avant l'équilibre difficile entre offrir un bien-être réel et respecter la législation pour obtenir une certification spécifique.
